

Bigornette est une association à but littéraire, poétique, esthétique & désintéressé, qui existe depuis 2011, qui publie des appels à textes, et qui édite un fanzine à retrouver six fois par an dans sa boîte aux lettres, en flipbook ou dans les fanzinothèques de France et de navarre.
DERNIER numéro du fanzine :
Les Deux Barques ou Livre du Voyageur ancien breton
Parmi les peuples de l'Antiquité, aucun n'a manifesté autant d’intérêt pour les mystères de l'Ouest que le peuple des anciens Bretons. Pourtant, à la différence d’autres riverains du désert, ils n’étaient nullement indifférent aux plaisirs de la vie terrestre. Précisément parce qu’ils étaient attachés à la vie terrestre, les anciens Bretons la considéraient, et ici intervint le renversement dialectique dont ils étaient coutumiers, comme une introduction à la vie posthume – de la fausse étymologie latine post, « après », et humus, « terre ». « La vie terrestre, disaient-ils, est un tissu conjonctif d’aléas par rapport à l'aplat monotone et infini de la vie dans le désert. » Ils décidèrent donc de mettre à flot leurs barques et cap à l’Ouest, où ils découvrirent un autre monde, aux vastes espaces, aux perspectives immenses et grandioses, un continent permanent et durable qu’ils entreprirent de coloniser.
PROCHAINS numéros du fanzine :
N°57 (printemps 2025)
Le Musée de l'Humanité (Julio Lereclue)
Julio se leva et se mit à déambuler dans la salle, au gré de son envie, observant tel ou tel objet, lisant parfois le cartel : parfois en entier, parfois partiellement, parfois en commençant par la fin. Il s’intéressa ainsi à tout, sauf à “Roue de Charrette” qui lui avait laissé un mauvais souvenir aux vertèbres. Il lui préféra les fantômes, la magie et son orchestre. Il tenta de trouver la solution de “Charade à Tiroir”. Il fantasma sur le show Dixie, strip-tease, et nu intégral. Il souleva la cloche de “Faux Couteau télescopique”, et empocha l’artefact, car il portait un pantalon garni de poches. Il retourna voir “Masque d’Aztlàn”, qu’il imagina sur le visage du dieu de l’inframonde, s’élançant de la troisième corde du ring… Après avoir soulevé la cloche, il prit l’artefact, et le zippa sur son visage.
N°58 (été 2025)
C'est du Propre !
(appel à textes)
Bigornette lance un appel à texte en vue de composer le n°58 de sa revue éponyme, à paraître à l’été 2025, et dont le thème est ce qui est sale, au propre comme au figuré.
N°59 (automne 2025)
Textes dont le Lecteur est le Personnage principal, ou pas
(appel à textes)
Bigornette lance un appel à texte en vue de composer le n°59 de sa revue éponyme, à paraître à l’automne 2025, au thème libre, mais qui doit être un texte dont le lecteur est, soit le personnage principal, soit celui qui tire les ficelles. (En général, ces textes se présentent sous forme de paragraphes numérotés, comportent plusieurs fins, et sont appelées "livres-jeux" ou "livres interactifs".)
N°61 (hiver 2026)
"Alea jacta est" ou "Ils sont bavards à la Gare de l'Est"
(appel à textes)
Bigornette lance un appel à texte en vue de composer le n°61 de sa revue éponyme, à paraître à l’hiver 2026, et dont le thème est l'Est. Après le Sud (Précis de la Géographie universelle, ou Description de toutes les Parties du Monde sur un Plan nouveau, d'après les grandes Divisions naturelles du Globe, par plusieurs Auteurs, tome LI, Description du Sud), après le Nord (Train n°52 à destination du Nord), après l'Ouest (Les Deux Barques ou Livre du Voyageur ancien breton), voici l'Est, dernier cardinal à constituer le prétexte, le cadre et/ou la direction d'une rédaction de votre cru, qualifiable pour le n°61 du fanzine.
N°63 (printemps 2026)
"Le Travail, c'est la Santé"
(appel à textes)
Bigornette lance un appel à texte en vue de composer le n°63 de sa revue éponyme, à paraître au printemps 2026, et dont l’intitulé provisoire est : "Le Travail, c'est la Santé". Argument : Travailleurs, travailleuses, anciens travailleurs, anciennes travailleuses, Bigornette souhaite vous faire écrire, vous lire et vous faire lire sur le travail. Attention, il ne s'agit pas de publier une étude sociologique, encore moins un manifeste idéologique, mais de partager, par la littérature, par la poésie, et par-delà les jugements moraux, ce que vous vivez, ce que vous avez vécu au travail. Cela peut être une anecdote, un récit, un journal, ou ce que vous jugerez bon.